Selon l’opinion de Benjamin, des photographies, des CD, des films ont perdu l’aura.
Par exemple, l’aura existe dans un concert sur les lieux, mais le DVD de concert a perdu son aura.
C’est vrai. Parce que dans un concert, la réaction des spectateurs influence la performance du musicien. Une bonne réaction peut hausser la qualité de performance. Il y a toujours des surprises et des moments émouvants. C’est pourquoi qu’on désire d’aller au concert.
Alors, un DVD de concert ou une vidéo dans Youtube ont perdu son aura ? D’après la définition, la réponse est oui.
Mais, est-ce que les œuvres issues des techniques de reproduction sont inférieures à l’origine ? Je ne le pense pas.
En premier lieu, pour les personnes qui ont vu l’origine. L’œuvre reproduite peut les offrir une nouvelle expérience et une nouvelle découverte. De plus, elle permet des gens absents à obtenir une expérience simulée sans considération de l’espace et le temps. Je pense que les techniques de reproduction ont apporté une nouvelle valeur.
«L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique» était écrite à 1935. Après une centaine d’années. On connaît que les techniques de reproduction ne déclinent pas toujours l’aura. Parce que le concept de l’œuvre d’art change sans arrêt. Comme Youtube, la vidéo a perdu son aura probablement, mais l’aura est apparue lorsqu’on commente sur la vidéo. C’est un moment spécial et unique.
Donc, je pense que les partages et les commentaires peuvent changer la signification de l’œuvre. Les contenus des commentaires peuvent apprécier ou déprécier la valeur d’une vidéo. Ce phénomène ressemble à un effet entre la réaction et la performance dans un concert.
Il y a encore des participations de la masse dans la création des œuvres issues des techniques de reproduction. Ensuite, l’aura naît. Benjamin ne le prévoyait pas.
Je crois que l’aura continue d’exister tant que les spectateurs existent.
14/01/2016